La réduction mammaire est l’intervention ou il existe le plus haut taux de satisfaction.
Une hypertrophie mammaire est souvent très inconfortable : douleurs dorsales importantes, gêne pour réaliser des activités physiques , moqueries , macérations au niveau du pli sous mammaire et engendre un retentissement psychologique non négligeable.
Le sein est constitué de glande et de graisse (le contenu). C’est ce qu’il y a en excès. Certains seins sont plus glandulaires que d’autres et vont être plus sensibles aux variations hormonales et moins aux variations pondérales. C’est l’inverse pour les seins plus graisseux.
Le volume du sein (graisse et glande) en excès provoque un affaiblissement et un relâchement de la peau (le contenant). La peau est distendue et donc le sein tombe.
L’objectif de l’intervention va être de réduire le volume, tout en remontant le sein et en regalbant la partie supérieure qui a tendance à s’affaisser.
Certains seins sont asymétriques et l’on va donc réduire plus un sein pour harmoniser et symétriser au maximum.
On va donc réduire le volume (le contenu : graisse et glande) et remonter le sein en enlevant l’excès de peau (le contenant).
Il est important d’avoir un poids stable avant l’intervention. Si vous prenez du poids après l’intervention, votre sein peut re grossir. A l’inverse si vous perdez du poids après l’intervention, le sein peut se vider. L’idée étant d’avoir un résultat pérenne.
Réaliser une réduction mammaire n’empêche pas une grossesse future. Mais une grossesse peut abîmer de nouveau la poitrine en cas de prise de poids importante ou d’allaitement. A noter que la sensibilité du mamelon et l’allaitement peuvent être compromis au cours de cette intervention.